Nous l'avons écrit, illustré, enregistré puis nous avons fabriqué un livre numérique.
Voici le résultat de notre travail sous la forme d'une vidéo. Bon voyage !
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Voici nos réalisations ! |
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Voici les poèmes à lire que nous avons travaillés. On espère que les gens se servent et lisent ces poèmes. |
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Voici des poèmes en QRCode à écouter : Si vous les flashez avec un téléphone ou une tablette, vous arrivez sur le blog de la classe et vous trouverez nos enregistrements des poésies. |
Les croqueurs de mots Quel plaisir de déguster les mots les avoir bien en bouche les mâcher mâchonner mâchouiller les mordiller les mastiquer avec une extrême gourmandise en savourant les jus des mots François DAVID | Jalil Louna S. Ridvan |
Avant que tout éclate en morceaux Avant que tout éclate en morceaux J’aimerais écrire dans ta main un tout petit poème du bout du doigt. Un tout petit poème plein de chaleur de lait de miel et de lumière. Un poème où tu voudras passer l’hiver. Avant que tout éclate en morceaux. […] Dyane LEGER | Axel L. |
Rimes d'amour On dit que l’amour Rime avec toujours. Mais il rime aussi avec court Avec balourd Avec sourd Il rime aussi avec velours Avec humour Avec mamours Je préfère qu’il rime avec bonjour Bonjour l’amour Jour après jour. François DAVID | Carla Louna S. Maïlys |
En ce temps-là En ce temps-là, j'étais en mon adolescence J'avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J'étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance J'étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle Que mon coeur tour à tour brûlait comme le temple d'Ephèse ou comme la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche. Et mes yeux éclairaient des voies anciennes. Et j'étais déjà si mauvais poète Que je ne savais pas aller jusqu'au bout. [… ] Blaise CENDRARS |
Gauthier Maëlys |
La chair des mots La chair des mots Prends ces mots dans tes mains et sens leurs pieds agiles Et sens leur coeur qui bat comme celui d’un chien Caresse donc leur poil pour qu’ils restent tranquilles Mets-les sur tes genoux pour qu’ils ne disent rien […] mais les mots sont fragiles Et leur mort bien souvent de trop s’essouffler vient Alors on les dispose en de grands cimetières Que les esprits fripons nomment des dictionnaires […] Prends ces mots dans tes mains et vois comme ils sont faits Raymond QUENEAU |
Justine Selma |
Les grains de sable Les grains de sable innombrables les étoiles indomptables et moi là-dedans, et moi parmi ces milliards d’humains ? Vois les lignes de ta main, De tes doigts vois les empreintes. Rien n’est pareil. L’être humain A chaque fois est unique. L’air est le même pour tous et l’eau des puits est la même et la terre où nous marchons. Mais le feu qui brûle au fond de toi, tant qu’il te fait vivre, il est à toi, rien qu’à toi. Liliane WOUTERS | Aykut Jade Timéo |
Il y a les larmes … Il y a les larmes des folles tristesses et des peines minuscules celles de la colère plus pointues que des couteaux plantés dans la poitrine les larmes d'impuissance si on me punit sans me donner la chance d'expliquer mes raisons et les sanglots de joie que versent les personnages dans les livres quand le bonheur est si vif qu'il en avale sa langue Pourtant je préfère rire ou crier ou esquisser quelques pas de danse car il me pousse parfois des ailes dans la bouche Et je joue le jeu des anges ou des cerfs-volants Louise DUPRE | Axel B Tinoé |
Liberté Prenez du soleil Dans le creux des mains, Un peu de soleil Et partez au loin ! Partez dans le vent, Suivez votre rêve ; Partez à l'instant, La jeunesse est brève ! Il est des chemins Inconnus des hommes, Il est des chemins Si aériens ! Ne regrettez pas Ce que vous quittez. Regardez, là-bas, L'horizon briller. Loin, toujours plus loin, Partez en chantant ! Le monde appartient A ceux qui n'ont rien. Maurice CARÊME | Sohane Tina |
Mon ours Il n’a plus de bouton À son pantalon. Il a perdu la ficelle Qui lui sert de bretelle. On voit dépasser la paille Au niveau de sa taille. Et on aperçoit la mousse Sur sa jolie frimousse. Mais moi je l’aime pourtant Au moins autant qu’avant. Je l’aimerai toujours Mon ours. François DAVID | Gabriel Ilona Kylian |