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jeudi 18 février 2016

Les 3 frères - 13 contes en 1 !

Invités à imaginer la suite de ce conte du Liban, douze élèves proposent leur fin ... 
Le conte commence ainsi : 
Les trois frères
Il était une fois deux paysans qui vivaient dans un village du Mont-Liban. Ils possédaient un petit champ à la terre fertile. Le mari y cultivait du blé et du maïs. Autour de leur maison, l’homme avait planté trois oliviers et deux orangers. Avec les olives, il faisait de l’huile pour leur consommation personnelle et quand la récolte était très bonne, il en vendait à ses voisins.
Dès que les orangers commençaient à fleurir, la femme se levait avec le jour pour ramasser les fleurs encore en bouton. Elle n’interrompait sa cueillette quotidienne qu’au moment où les rayons du soleil devenaient trop agressifs ou les abeilles trop nombreuses. Elle ouvrait ensuite les boutons afin d’en séparer les pétales avec lesquels elle faisait de l’eau de fleur d’oranger qu’elle vendait au marché.
Ce couple de paysans avait une fille unique qui était en âge de se marier. Elle se prénommait Warda. Elle avait de longs cheveux de jais et des yeux en amande. Tous les jeunes hommes du village rêvaient de l’épouser. Mais la mère disait à tous les prétendants que seul celui qui offrirait à sa fille un cadeau unique au monde obtiendrait sa main. Les garçons ne savaient que faire. Les uns proposaient leur âne, les autres leur dromadaire. La mère haussait les épaules en souriant.
- Des ânes et des dromadaires, on en trouve partout, leur lançait-elle. C’est un cadeau unique au monde qu’il faut offrir à ma fille.
Les garçons cherchèrent longtemps dans la région sans rien trouver d’intéressant. Ils finirent par se lasser et épousèrent les autres jeunes filles du village. Seuls trois garçons s’obstinèrent. Trois frères, tous amoureux fous de Warda.
- La seule façon de trouver un cadeau unique est de partir en voyage, dit l’aîné.
- Tu as raison, acquiescèrent les deux autres.
Ils quittèrent le village quelques jours plus tard en emportant des provisions. Ils marchèrent longtemps et arrivèrent dans une oasis où ils se reposèrent pendant deux jours. Ils achetèrent des dattes et des grenades avant de repartir. Á la sortie de l’oasis, ils se trouvèrent devants trois chemins. Ils décidèrent de se séparer et se donnèrent rendez-vous un an plus tard au même endroit.
- Nous verrons ce que nous aurons trouvé et nous rentrerons ensemble, proposa l’un des frères.
Puis chacun partit par un chemin. L’aîné emprunta celui qui allait vers l’ouest et menait à la mer. Le deuxième partit vers le nord. Quant au troisième, il prit la direction du sud.
L’aîné séjourna quelque temps dans le port de Byblos avant de s’embarquer sur un navire qui faisait le tour de la Méditerranée en allant d’île en île.
Il visita Chypre, la Crète, la Sicile, puis la Sardaigne et la Corse avant de se rendre aux Baléares. C’était la première fois aussi qu’il voyait la mer. Les gens qu’il rencontrait dans les îles étaient accueillants. Ils le renseignaient et l’accompagnaient parfois pour l’aider à trouver le cadeau qu’il cherchait. Sur le chemin de retour, le bateau fit escale à Malte avant de rejoindre Byblos.
De leur côté, les deux autres frères traversèrent de nombreuses contrées et cherchèrent longtemps avant de trouver un cadeau digne de Warda.
Une année s’était écoulée quand l’aîné arriva dans l’oasis, monté sur un magnifique pur-sang. Il était le premier. Il mit pied à terre, attacha sa monture, s’allongea et s’endormit à l’ombre d’un palmier. Puis arrivèrent les deux autres frères. Ils secouèrent l’aîné.
- Tu es là depuis longtemps ?
- Environ une heure, dit-il.
- Tu as ramené un beau cheval !
- Il est rapide comme l’éclair. En un rien de temps, il peut aller à l’autre bout de la Terre. J’ai mis quelques secondes pour venir de Byblos. Et vous, qu’avez-vous rapporté ?
- Moi, dit le deuxième, j’ai acheté un miroir. Quand on le regarde en pensant celle qu’on aime, on la voit aussitôt.
- Moi, raconta le troisième, j’ai partagé mon repas avec un vieil homme qui avait faim. Pour me remercier, il m’a donné cette petite orange et m’a expliqué qu’en la pressant dans la bouche de quelqu’un qui venait de mourir, on le faisait ressusciter.
Les trois frères étaient heureux de se retrouver. Ils mangèrent en se racontant leur voyage. Á la fin du repas, celui qui possédait le miroir le sortit de son étui protecteur et proposa aux deux autres de voir Warda. Ils pensèrent très fort à elle et son image apparut. Á sa vue, tous trois éclatèrent en sanglots. Ils étaient à la fois émus de revoir celle qu’ils aimaient et tristes de la savoir morte car elle venait de mourir et ils la découvraient sur son lit de mort.
- Calmons-nous, dit au bout d’un moment celui qui avait rapporté l’orange. J’ai de quoi ressusciter Warda.
- Utilisons mon cheval, poursuivit l’aîné des frères en détachant l’animal, et nous serons très vite auprès d’elle.
Les trois frères montèrent sur le cheval. Ils lui indiquèrent où ils voulaient aller et quelques instants plus tard ils se retrouvèrent devant chez Warda. Lorsqu’ils arrivèrent devant chez elle, ils dirent à la mère qu’ils rapportaient des cadeaux uniques au monde.
- C’est désormais inutile, répondit-elle, ma fille vient de mourir.
- J’ai de quoi la ressusciter, s’exclama celui qui avait l’orange. Conduisez-moi jusqu’à sa chambre.
On le laissa seul avec la défunte. Il coupa l’orange en deux, la pressa et en fit couler tout le jus dans sa bouche. Warda retrouva des couleurs, ouvrit les yeux et se mit à parler.
- Ce jus est délicieux, dit-elle.
Quelques jours plus tard, les trois frères lui demandèrent de choisir un mari parmi eux. Chacun présenta son cadeau.
- Sans mon miroir, nous n’aurions jamais su que tu étais morte, dit un des frères.
- Oui, mais sans mon cheval, nous aurions été contraints de marcher longtemps et nous ne serions jamais arrivés à temps.
- C’est vrai, ajouta le troisième frère. Toutefois, sans mon orange, Warda, tu ne serais plus parmi nous.
La jeune fille décidé de réfléchir avant de prendre une décision.
- Je vous donnerai ma réponse dans une semaine, leur dit-elle.
Durant les jours qui suivirent, les villageois discutèrent beaucoup. Chaque fois que quelqu’un proposait une solution, la moitié des gens était d’accord, et l’autre moitié ne l’était pas.
Le septième jour, Warda et ses parents reçurent les trois frères.
- Vous avez tous les trois rapporté des cadeaux uniques au monde, dit la jeune fille, et je vous en remercie. Comme ils possèdent tous une valeur équivalente, je pourrais épouser n’importe lequel d’entre vous trois.
Choisissez maintenant votre fin !


vendredi 5 février 2016

Dans la cuisine d'Anna ...

Nous avons appris cette poésie en espérant que la neige tombe ce mois de janvier.

Il a neigé

Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé
Que le chaton noir croit rêver
C 'est à peine si il n'ose marcher
Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé
Que les choses semble avoir changé
Et le chaton noir n'ose s'aventurer dans le verger
Se sentant soudain étranger à cette blancheur
Ou se posent comme pour le narguer
Des moineaux effrontées


Maurice Carême

J'ai inventé cette poésie en regardant mes pâtes un soir. Et à ce moment, je pensais à la poésie "Il a neigé ". Voila comment cette poésie est arrivée là.   
 
Il a neigé sur mes pâtes rouges
Si doucement neigé
Que ma fourchette croit rêver
C'est à peine si elle n'ose plonger
Il a neigé sur mes pâtes rouges
Si doucement neigé
Que mon assiette semble avoir changé
Et le couteau n'ose couper
Cette blancheur où se pose
Comme pour le narguer
Le fromage râpé.


Anna

mardi 19 janvier 2016

Musique et droit d'auteur

Nous avons crée un petit dessin animé sur nos acrostiches. Pour l'accompagner, nous avons trouvé une petite musique intitulée "Charlot qui pleure". Mais la maîtresse nous a expliqué que certaines musiques n’étaient pas libre de droit dont celle que nous avions choisie. Libre de droit veut dire que ces musiques peuvent être réutilisées sans une permission de l 'auteur. Utiliser une musique qui n'est pas libre de droit, c'est voler le travail d'un auteur qui gagne sa vie avec et c'est puni par la loi. Donc la maîtresse a envoyé une lettre écrite par deux élèves de notre classe. A notre grande surprise, l'édition de " Charlot qui pleure " nous a répondu qu'on pouvait utiliser cette musique. Vous pouvez retrouver notre petit dessin animé dans un autre article de notre blog avec le lien suivant : Acrostiches illustrés et animés.
Anna, Haevy, Laurie et Paul
Voici la lettre que nous avons envoyée à Caravage :
Bonjour,
Notre classe de CM2 aimerait utiliser votre morceau de piano intitulé « Charlot qui pleure » tiré du CD « Piano pour films muets – Music for silent movies », Volume 1.
Nous voudrions sonoriser une vidéo que nous avons réalisée et que nous souhaitons publier sur le blog de notre classe.
Avons-nous votre autorisation ?
En attendant votre réponse, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes !
La classe de CM2 de  ****************  (Gard)
Milan et Noah 

Et voici la réponse de Caravage :
Bonsoir,
Oui, nous vous donnons l'autorisation sous condition tout de même d'indiquer le titre, l'interprète et de faire figurer : avec l'aimable autorisation de Caravage.
Merci de nous transmettre un lien internet aussi!
Merci à Albert Lévy (l'interprète) et à Caravage (le label) !

mardi 15 décembre 2015

Téléthon 2015

Vendredi 4 décembre nous avons participé au Téléthon.  Il y avait les 2 écoles de notre village. Nous avons créé 18 équipes en les mélangeant. Nous avons fait plusieurs  jeux :  le courseton, une course de handicap et un atelier d'art plastique. Dans l'épreuve d'art plastique, nous avons fait des  dessins de personnages en mouvement à la manière de Keith Harring. Nous les avons découpés et collés sur une grande fresque et nous avons colorié les lettres du mot Téléthon 2015. Mais l'épreuve la plus difficile était l'épreuve du courseton, il fallait être très endurant pendant 10 minutes.  Le jeux de handicap était beaucoup plus facile surtout pour ceux qui avait déjà eu des béquilles. Nous avons tous bien apprécié ce moment agréable de notre dernier Téléthon à l'école primaire.

Sofiane

vendredi 11 décembre 2015

Acrostiches illustrés et animés

Comment avons-nous fait les acrostiches ?
Nous avons commencé par piocher des petites cartes, dessus il y avait un mot. Avec les premières lettres nous devions former une phrase. Ensuite nous nous sommes inspirés du travail de Dubuffet (avec sa série "La botte à la nique") pour illustrer ces acrostiches. Nous avons découpé les initiales des phrases  en arrondi, nous les avons cernées en noir puis nous les avons coloriées en rouge et bleu. Ensuite nous les avons emmêlées et nous les avons collées sur une petite feuille blanche.
Haevy et Kelly    
                           
Comment avons-nous réalisé la vidéo ?
Nous avons dessiné des lettres des mots " ACROSTICHE A LA MANIERE DE DUBUFFET "pour écrire le titre. Ensuite chaque groupe d'élèves est passé au fond de la classe pour faire bouger les lettres petit à petit, pendant que la maîtresse prenait des photos. Puis sur l'ordinateur nous les avons fait défiler. D'abord chaque image prenait 7 secondes mais nous avons trouvé que cela était trop lent. Du coup, nous les avons fait défiler à 0,15 seconde. C'est comme ça que nous sommes arrivés au petit film. A chaque fois qu'apparaissait un mot du titre, cela durait plus longtemps . 
Zélie et Nalaya




 Vidéo de présentation de nos acrostiches








Machine à faire des animations. Le bac plein de livres ne fait pas partie de cette installation !






Et pour finir, nos acrostiches !


 

vendredi 20 novembre 2015

Mélangeons nos souvenirs ...






















Nous avons terminé le travail commencé lors de notre visite au musée P.A.B. Voici nos souvenirs réunis dans un tableau collectif à la manière de Dubuffet. Chacun y a contribué avec un élément de ses vacances qu'il a placé où il voulait. Les voyagistes n'en proposent pas autant !

Es-tu observateur ?

Sauras-tu retrouver l'emplacement de ces souvenirs dans notre tableau ?








Promenade dans nos souvenirs ... 


Vidéo sonorisée par Célia B. 

mardi 13 octobre 2015

Visite au musée P.A.B.

 Mercredi 7 octobre au matin, nous sommes partis en bus au musée P.A.B. à Ales. Nous avons visité l’exposition et regardé les premières œuvres de Jean Dubuffet. Il a d’abord travaillé sur les textures et les matières. Notre accompagnatrice, Sandrine, nous a montré un tableau qui s’appelle le nez carotte. Il ressemble à un dessin fait par un enfant. Dans la salle suivante, nous avons vu une série de tableaux appelée Hourloupe. Nous avons remarqué que le peintre n’utilisait que trois couleurs : le rouge, le noir et le bleu. Nous avons aussi vu une autre série de tableaux que Mr Dubuffet a réalisée à la mort d’un ami et cette fois, il n’utilisait plus que du noir et le blanc du fond.

Collectif


Jean Dubuffet s'intéressait beaucoup aux dessins des enfants et des personnes dans les asiles et dans les prisons. Il a inventé le terme art brut  qui désigne ces dessins et ces peintures réalisés par des artistes qui n’ont pas eu de formation artistique. Jean Dubuffet a aussi réalisé des sculptures en polystyrène de petites ou de très grandes tailles.

Noah, complété par la classe




Dans l’atelier, nous avons réalisé un tableau à la manière de Jean Dubuffet. On devait se rappeler de ce que nous avons fait pendant nos vacances et dessiner ces souvenirs sur une feuille de papier blanc. Ensuite sur une autre feuille un peu plus petite, nous avons fait du graphisme toujours en noir et blanc. Après Sandrine nous a expliqué qu’il faudra découper nos dessins en plusieurs parties. Nous rassemblerons tous les morceaux que nous collerons sur une grande feuille blanche.
Cette sortie nous a beaucoup plu.

Laurie et Eva

Notre dictionnaire de mots-valises ...

Après avoir travaillé sur le dictionnaire, nous avons décidé de créer le nôtre avec des mots un peu particuliers ...